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Accueil >> xnews >> Lassitude - Poèmes - Textes
Poèmes : Lassitude
Publié par Ermite le 17-06-2014 06:08:07 ( 1241 lectures ) Articles du même auteur



Plus rien ?
Quoi te retient ?

Quelle affaire
En ton âme te tient

Qui t'empêche d'être ?
Une brèche en ton être ?

La belle affaire
Dont tu fais une misère !

Lassitude, quand tu nous tiens
Plus rien ne tient .

L'aurore à ta porte
Et c'est le crépuscule qui te transporte .

Laisse-là ce qui te retient, ne maudit pas le sort
Et sur le pas de ta porte, ouvre ton coeur à l'aurore .

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Kalimera
Posté le: 17-06-2014 17:33  Mis à jour: 17-06-2014 17:33
Semi pro
Inscrit le: 28-04-2014
De: Tokyo, Japon
Contributions: 116
 Re: Lassitude
Bravo Ermite,

Tu as si bien exprimé ce sentiment par tes vers. Et tu as si bien terminé ce poème.
Amicalement,
Kalimera
Ermite
Posté le: 17-06-2014 18:07  Mis à jour: 17-06-2014 18:07
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Lassitude
Merci beaucoup pour ce compliment , Kalimera .
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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