La chaleur de son corps lui réchauffe le cœur Sa timide froideur et sa molle lourdeur. Tous ses membres liés à ses membres pliés, Se tordent autour d'elle comme les longs déliés Des tendres mots d'amour des chansons oubliées Qu'oublie de chanter sa gorge déployée. Ses lèvres sur ses lèvres, ses lèvres sur ses lèvres Dans leur enlacement leur passion s'élève. Sa main, sous ses caresses, caresse ses caresses Et se plaît à soumettre à toutes les bassesses La fleur qui le nourrit de sa substance rose Et qui de son parfum et sa rosée l'arrose. Il commence à entendre le battement du sang De son sang dans le sien qui fait battre ses sens Dans tout son corps raidi enhardi par ses cris Il n'a rien dans son âme et moins dans son esprit Il est devenu flamme qui se brûle en brûlant Qui se brûle en dedans et se brûle en hurlant Qui grandit et s'étend se meut et se propage Et fait fondre sa chair et sa chair au passage Tout flambe maintenant dans toute sa furie Flambent les mouvements, gémissements , les cris. Coup de cri ! Coup de rein ! Coup de rien. Coup de tout. Il ne la lâche pas, il ne faut pas surtout ! C'est maintenant qu'explose dans toute sa fureur, Gigantesque et suprême, éclatant de blancheur, Grandiose, puissante et belle et divine de sens : La ....
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