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Accueil >> xnews >> Sur le sable de ta peau - Poèmes - Textes
Poèmes : Sur le sable de ta peau
Publié par Ermite le 09-06-2014 10:00:18 ( 998 lectures ) Articles du même auteur



Sur le sable de ta peau
Je construis un château
Avant que le flot du désir ne l'emporte
Par vagues enivrantes
J'y ouvre des fenêtres sur les senteurs de ta chair .

Sur le sable de ta peau
Sous mes mains, se dessinent
En encorbellement, deux monts
Et je glisse dans leur vallon .

A son entrée, une porte tremble sur ses gonds
De désir, le sable ravine
Et en ton grain de peau, je me fond
Jusqu'à la houle divine .

Sur le sable de ta peau .
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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
symphonie
Posté le: 09-06-2014 10:50  Mis à jour: 09-06-2014 10:50
Aspirant
Inscrit le: 26-04-2014
De: Orleans
Contributions: 30
 Re: Sur le sable de ta peau
Juste ... J'aime ...
Symphonie
EXEM
Posté le: 10-06-2014 00:36  Mis à jour: 10-06-2014 00:36
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Sur le sable de ta peau
"Jusqu'à la houle divine" Une belle image comme je le aime. Je te retrouve Ermite dans ton "forte" : le court poème qui sent bon comme une fleur des champs. Brvo. J'aime tout ce que tu fais.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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