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Poèmes : Sur les chemins de l'équivoque
Publié par Marco le 30-05-2014 18:50:00 ( 1138 lectures ) Articles du même auteur



Sur les chemins de l'équivoque




Ma vie s'est finie un matin de février,
Un matin où se sont affrontés mon Orgueil et mes Sentiments.

Cet Orgueil, parfois si précieux, était devenu la sentinelle zélée de mon temps,de mon existence.
Une sentinelle qui a eu le pouvoir de mettre un terme, à sa guise, à une histoire D'amour blessée par les morsures inopinées de la vie, sans en être affectée, réprimant ainsi mes émotions !

Hélas, oui ! Je suis cette sentinelle !
Hélas, oui ! Je suis ce cœur dénudé !

L’instant de cet affrontement est devenu l’obscurité de mes futurs matins,
L’errance de mes journées, vides de sens et d’intérêts.

Je me suis condamné à déambuler sur les chemins de l’équivoque,
Si bien que je n'en ai fait fleurir l’absurdité !
Plus d’écoute, plus de regards, plus de gestes… plus rien !
Je suis debout, devant mon miroir, fixant cet être pleurant et exténué
Qui crie son désespoir, mais que personne n'entend ni ne voit.

La sentinelle insolente, que je suis aussi, reste insensible devant ce spectacle que lui exhibent mes Sentiments.

Et dire que je suis ce double personnage !
Cet orgueilleux qui incarne ce rôle de destructeur
Et ce pauvre Amoureux sans couille qui a rendu les armes !
Quel malheur !
Pourquoi moi ?
Non ! Je devrais dire pourquoi nous ?
Enfin je crois … enfin je ne sais plus !
Mais sache que l’orgueilleux, que je suis, t’aimais et t’aimera toujours,

Moi, l’Amoureux, j’ai été terrassé par les maux de mon corps,
Et mon amour s’est noyé dans les méandres de l’indécision et de la peur.
Une peur qui dévore les certitudes, qui anéantit les envies,
Et qui m'a confirmé que j’étais et que je suis un individu craintif et sans relief !

Pardonne-moi !
Je n’ai pas su m’évader de la torpeur dans laquelle j’étais englué, ni du parcours monotone et monocorde de ma vie.
Avec ou sans blessure, je me devais de m’élever
Je n’ai pas pris ma vie à bras le corps.
Je n’ai pas eu le courage de me libérer de l'héritage de ce monde,
Qui par son abdication supporte la proclamation d'interdits,
Endure l’existence de contraintes et s’inflige une multitude de devoirs
Et d’obligations !

Alors, j'ai terrassé mes sentiments pour satisfaire mon Orgueil, de mon cœur je suis le vampire !




Marco


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 31-05-2014 02:54  Mis à jour: 31-05-2014 02:54
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Sur les chemins de l'équivoque
Génial ! Je le dis sincèrement. Ce poème a une force qui m'a bousculé et fait tomber dans une reflexion si pénible qu'elle m'a fait comprendre le sens du poème. Eh bien, Monsieur Marco vous ne vous vantez pas d'être poète, mais moi, je vous réclame à ce titre ! Bravo ! J'aime votre personalité et celle de votre plume.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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