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Accueil >> xnews >> A terre les têtes , - Poèmes - Textes
Poèmes : A terre les têtes ,
Publié par Ermite le 21-05-2014 06:35:43 ( 1008 lectures ) Articles du même auteur



On leur a coupé la tête
Ils se sont laissés faire
Les voisins, en tête
En ont fait toute une fête .

De cette victoire, ils étaient fiers .
Ils ne pouvaient pas leur tenir tête
Par terre sont leurs têtes .
C'était leur grande affaire

D'abattre ces géants à la forte tête .
Ne se pliant jamais, se courbant à peine
Les rendant ombrageux et la mine inquiète
Par traîtrise, ils ont vaincu à ce tête à tête .

On leur a coupé la tête
A roulé par terre, en bas du tertre
Ils ont triste mine ces géants sans tête
Ces thuyas que je regarde à travers ma fenêtre .

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 21-05-2014 11:03  Mis à jour: 21-05-2014 11:03
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: A terre les têtes ,
J'ai eu peur !
Rigole, mais quand on coupe un arbre ou un végétal je suis compatissante.
D'ailleurs je ne veux plus de fleurs coupées chez moi, je déteste les voir mourir dans un vase.
Joli
Merci
EXEM
Posté le: 21-05-2014 17:20  Mis à jour: 21-05-2014 17:20
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: A terre les têtes ,
Tu as bien raison. La Nature pleure aussi les siens.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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