J’ai rêvé, j’ai tant et tant rêvé Sur le dos de la nouvelle lune Là haut sur les hautes dunes De ma terre cette tendre beauté
Mes subtils yeux tout émerveilles Se sont penchés en esprit libre Sur ses espaces de valeurs scribes Fait de mirifiques reflets instantanés
J’ai touché le sensible bleu lumineux De la voûte d’encorbellement de l’air Qui dispense en sérénité la vie claire Sur les rivages de ces humains camaïeux
J’ai signé le fard de tes sommets Pour garantir tes brillantes mers J’ai balayé les traces des guerres Qui avilissaient les lieux bombardés
Distrait j’ai laissé tomber au vent Un souffle effaçant le morne trou J’ai aperçu de nouveaux verrous Ces fraîcheurs qui changent le temps
J’ai pleuré que cessent les fumées Qui endommagent tes rythmes Le soleil a surpris ta bonne mine D’avoir déjoué toutes tes anxiétés
Ma terre, ma terre, dis moi encore Que puis je faire pour te défaire Du maléfice de tous ces pairs Ils m’attristent à voir tes décors
Extirpe ton courroux de ton action Je leur dirai au sol de mon retour De protéger tes frontières avec amour Pour donner assistance à tes pulsions
Ne jette pas l’opprobre aux innocents Garantit les de ta sage hospitalité Garde leurs la primauté de tes virginités Ta science qu’ils découvrent par instant
J’eus aime éternité que mon rêve soit Que de mon âme il ne se dissipe jamais Moi pauvre humain je suis trop désolé Mais mon éveil enjoué pour toi je me le dois. ☼ƑƇ
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