Le cœur balance, paisiblement Du Soleil à la Terre il se libère Dans une vague brise il tombe, intensément Dans tout le corps il bat à l’unisson sans repères
Et quand il lève son voile soigneusement lié Respire, dans les airs les bouffées
Bleu et rouge, sensiblement Dans les recoins du monde il explore Plus que jamais le vent tombe sans désagréments Un écho de lumières de spores
Et quand il perd son âme si vigoureusement cachée Respire, la paix à jamais retrouvée
Alors les ombres se blottissent contre la lumière Sans le moindre doute de sa fidélité Elles sont confortablement mort du goût amer
Ainsi soit-il le cœur perd son voile et son âme
Encore les montagnes s’écrasent dans le ciel Avec pour seul but l’intensité Elles ne seront plus jamais les mêmes
Ainsi soit-il espère retrouver l’air qui le condamne
Et quand il perd tout espoir de s’y retrouver Il respire sans jamais se soucier
Respire …
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