Les morceaux encore saignants de nos vies
Coulent sur nos vierges linceuls ;
Les pleurs fondent contre notre chaire brûlante
Et je sens le souffle de la vie me quitter pour d’autres horizons.

Le sang se déverse sur nos âmes éplorées,
Le claveau originel de nos cathédrales empiriques
S’est effondré sur nos cœurs ensanglantés,
A étouffé la foi dans son berceau d’espoir.

Nous ne sommes désormais plus que des cerfs centenaires ;
Nous voguons dans les mers de racines,
Virevoltons dans les prairies ombragées,
Broutons les boutons juvéniles.

Sans foi et sans remords,
Nous sommes redevenus des bêtes ancestrales,
Des animaux séculaires.



Voici un texte que j'avais d'abord écrit en prose, mais j'ai essayé d'en faire un poème. Je suis un grand (ou plutôt petit) novice dans ce beau monde qu'est la poésie, alors dîtes-moi ce que vous en pensez.
Alexis17