Aux douces années de notre enfance Entre ville et campagne, dans l'insouciance Eternité des heures, le temps s'étire Pris d'un long sommeil, à s'y anéantir
Aux douces années de notre enfance L'amour d'une mère, la sécurité d'un père La mélodie lancinante des corbeaux, nuisance ! Les arbres, leur asile, ceux qu'il faut abattre, à terre !
Aux douces années de notre enfance Le froid envahit le jardin qui prenait vie Il frappe à la porte, en cette nuit asservie Lentement, l'enfance est en partance
Aux douces années de notre enfance L'arbre, à l'été, rougi de tous ses fruits D'avoir trop donné, est entré dans sa nuit L'aube est à l'horizon, patience .
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