Bonsoir poète aimé, tu pars fort apaisé
La quiétude accompagne ton âme résignée
Tes écrits talentueux qui ont bercé le site
Auront fait sur l’Orée leurs dernières visites

Ta plume nous dis tu, n’a plus la même flamme
Pour tracer sur la toile, un précaire état d’âme,
Un chagrin, des amours perdues de notre enfance,
Un élan de colère contre un monde en errance

Combien de fois Poéte, ai-je bien pu maudire
Ta prose, et ton talent qui provoquaient mon ire
Evoquant simplement avec des mots sincères
Mes pensées, mais bien mieux que j’aurai su le faire

Un poète sen va, un autre nous revient
Car c’est là, semble t-il, du site le destin
Mais il est de ces plumes, en cessant de rimer
Qui laissent à jamais des stances inanimées

‘’Nos vies ne sont reliées qu’aux affres du passé’’.
Notais-tu dans un texte que tu nous proposais
Puisse que l’avenir, incite ton esprit
A nous faire partager, de nouveau, tes écrits.


Amitiés Malhaire, et à un ces jours j’espère, sachant comme a dit Baudelaire que :
« Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, de poésie, jamais. »