Sur les chemins de la vie Quand le passé s'accroche à nos pas Que le regard dans la lucarne A la lune donnerait sa flamme
Sur les chemins de la vie Du ventre d'une mère Au ventre de la terre Baignée de vert, baignée de mer
Abandonnant l'enfance au passé L'adolescence aux quatre vents Et quand l'adulte vient sonner A la porte du temps, souffle le vent
Des enfances insouciantes Des adolescences arborescentes Et l'adulte à ce surgissement, consent A effacer les traces que le vent à laissé à sa trace
C'est ce qu'il croit, en jetant la clef Clef de chair, clef de sang S'i la jette, il se perd A quel prix, pour quel présent ?
Ballotté aux quatre vents Ses pieds dans les mêmes traces Inlassablement répétant Les mêmes gestes qui cuirassent
Son coeur, à la lucarne Qui bat à la lune blafarde A l'aurore cafarde Au jour qui s'incarne
Les jours deviennent années Le regard à l'horizon L'amour en chansons Je t'aime, nous nous aimons
Les enfants naîtront Délaissé le passé L'avenir pour protéger D'un présent que d'anciennes traces étioleront
Les jours deviennent années Les traces font leur chemin Et le présent s'irrigue de passé De ce passé qui revient
Pour une histoire de clef Qu'il croyait avoir jetée Et croyant s'être perdu Retrouve son chemin, fourbu
Cela pourrait être la fin De cette histoire sans fin C'est sans compter qu'en chemin Un poète est né, qui lie le début à la fin .
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