L'homme, serait-il un saltimbanque ? Et cette terre qu'il habite Ne serait-elle qu'un grand cirque Ouvert aux quatre vents, et à l'entrée gratuite ? Ce funambule, sur son fil d'Ariane A l'horizon de plus en plus diaphane Jongleur fatigué de vivre sous la bastille N'aspire qu'à une chose : la quille ! Dont il profite, engrossant la terre De semences identitaires . Ce marathonien au flambeau éteint Des jeux de Sotchi, au tombeau de Tchernobyl Entonne le même refrain : Toujours plus haut, toujours plus loin, sur le fil Saltimbanque, faiseur de rêves Dans des journées trop brèves Et de rchesses, toujours en quête Ne sait-il pas que tout cirque passe Qu'il faudra à la terre, rendre grâce Et qu'il fasse à l'enfant Le don de son sang !
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