J'aime, quand c'est l'été, lorsque tombe le soir, Venir jusqu'à tes pieds, afin de m'y asseoir, Respirer quand tout dort, entouré de tes voiles, Et sous les rayons d'or de tes yeux en étoiles,
Le parfum de la lune, en croissant, en émoi D'envier tes attraits éblouissants, et moi, Ivre de tes beautés, et titubant en elles, Ne sachant plus comment prendre et choisir laquelle.
Oui, lorsque c'est l'été, c'est ainsi que mes soirs, Les passer à tes pieds, ne peut guère messeoir, Car notre Paradis est fait de nuits d'ivresse,
D'étoiles et de lune, et de belle déesse, De toi, de toi, de toi, et jusqu'à l'optimum, Toujours, encore et plus, de toi, rêve d'opium.
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