Aux armes citoyens !
Traduction simplifiée ( et simpliste )
Profanons, faisons basculer les politiciens Piétinons la corruption Comme des barbares emplis de haine Galopant sur un cheval démoniaque.
Mettons le feu au congrès national Et sur les cendres de ce que nous avons condamné, Jetons tout le sel de la mer morte Pour que plus rien ne resurgisse, jusqu'au bout de l'éternité .
Prenons un bain du sang ignoble du profanateur En avant ! tous aux armes ! c'est maintenant l'heure ! L'ennemi du peuple se réjouit du malheur du pauvre Qui ne sait rien de ce qu'il devrait savoir.
Luttons, les amis, aiguisons nos couteaux, Aiguisons nos longs couteaux, ce n'est plus l'heure de la fête La patrie souffre des blessures des mauvais traitements Que les politiciens véreux lui ont causé.
En avant, et mourons pour une liberté tant désirée, Et rêvons d'une vie dans la vallée ' aux blancs nuages ' D'une vieillesse ( paisibles ? ) alors que sur nous pèsent des chaînes pesantes Et des courants qui nous emprisonnent, à la limite du ciel étoilé...
Ouvrons les yeux, le vénal ennemi corrompt tout. Les faux idéologues, la société malade de ses médias corrompus De leurs arguments dénigrants qui ne tolèrent pas de voir resurgir un idéal mort Transformant ses exhortations en néo-fascisme
Vive la guillotine, véritable déesse de l'ordre, Son fer rouillé pleure sa désuétude; Et non à un faux suffrage universel Qui ne fait qu'entériner une vérité douloureuse.
Version édulcorée , pour les puristes :
Du rebecca dans l'populo !
- Ejectons à coups d'latt' les cadors qui nous gonflent - Balanstiquons fissa les mectons pas réglos. - Vachards comm' des apach' qu'i z'ont pas les grelots, - Escaladons nos gailles qui, recta, fil' à donf.
- Foutons l'feu aux calbut' des grand' gueul' qui gambergent - Et sur les rogatons qu'on a jamais saqué, - Renversons toute la flott', et pi mêm' le baquet - Pour qu'i coul' tout au fond et r'voient jamais la berge..
- Plongeons nos grands panards dans l'raisiné impur. - Fissa ! à vos lanc'pierr' ! alignés au poteau ! - I' peuv' pas nous saquer, i' s'fout' du populo, - Ceuss' qu'i entrav' que dall' , la gamberg' un peu dure.
, - Faut s'bigorner, les mecs, affûtez vos surins ! - Bichonnons nos grands gniaff', c'est pu l'heur' d'rigoler. - l'bled a un coup dans l'ail' à forc' d'êt' satonné - Becaus' les malfaisants qui lui press' le tarin.
- On veut bien claboter, mais les nougats à l'air - En rêvant en lous'dé d'un coinc'tot bien peinard - Sans mandal' dans la gueul', en vioqu' un peu nanars -Le pif dans les étoil' quand la noye ell' est claire.
- Décoinçons les quinquets: les chbebs ont tout pourri. - Les gambergeurs bidons les baveux qui zozotent,, - I' jaspin' que du vent, i' nous blair' pas, ces fiottes - I" dis' autant d'conneries qu'avant, " Radio- Paris "
-" La bascul' à Charlot ", même si Lorian' aim' guère, - Y'a pu qu'à l'astiquer, ell' souffrait d'abandon. - Pis un gros bras d'honneur aux élections bidons - Qu'on nous faisait gober. On l'a gardé d'travers...
Texte ciselé par Bacchus.
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