L’horloge est arrêtée, elle n’a plus l’envie D’être au temps qui s’écoule, le témoin asservi Le ciel, du bleu au gris a changé de couleur Les rayons du soleil se sont changés en pleurs
Au jardin de nos vies, des graines étaient semées Donnant au fil des ans des roses tant aimées Mais par un soir d’octobre, un gros nuage noir A fauché la plus belle, campant le désespoir
Plus jamais comme avant le soleil ne luira Le bleu du firmament n’a plus le même éclat Sur la palette il manque, au peintre, une nuance La teinte de l’amour, qui souligne l’absence
Cet aveugle destin, un outrage perpétra En arrachant l’enfant de nos cœurs, de nos bras Il n’était pas écrit que nos vieux corps fanés Se verraient impuissants devant la destinée
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