Perdue tout au fond de mes pensées où tu es roi,
Je me sens si seule car tu t'en es allé tout là-bas,
Près de son corps que tu sers toutes les nuits dans tes bras,
Et moi, qui m'ennuie de ta voix, je n'attends toujours que toi.
Que reste t-il de notre idylle quand elle s'allonge, amoureuse, dans tes draps,
Et qu'elle effleure, inlassable, l'alliance que tu portes à ton doigt ?
Qu'en est-il de tes promesses, de tes caresses et tes émois,
En lesquels j'ai encore foi car je n'attends toujours que toi...
Chaque soir j'allume les bougies, enfile ma robe de soie,
Dépose des pétales de roses sur ce lit bien trop froid,
Mais les heures passant, vient l'évidence : tu ne viendras pas.
Et je m'endors sur ton slow préféré, moi qui n'attends toujours que toi..
Voici des jours, des semaines et des mois que mon coeur est aux abois,
Comment puis-je t'avouer qu'en moi vit l'enfant qui te ressemblera
Quand hier encore, je t'ai croisé avec elle, accrochée à ton bras,
Et qu'à mes appels et messages obstinés tu ne réponds pas.
Un beau jour, notre enfant, loin de toi, au monde viendra
Et grandira dans ton absence en me demandant pourquoi.
Je lui soufflerai qu'avec le temps il pardonnera,
Mais l'espoir à jamais demeure et nous n'attendrons toujours que toi...