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Accueil >> xnews >> Borgne - Poèmes - Textes
Poèmes : Borgne
Publié par Hermite le 16-03-2014 20:00:00 ( 1366 lectures ) Articles du même auteur



L'Å“il voit ou ne voit pas
le seuil de voix, au fond de moi,
Sans yeux, mieux je vois
Qu'avec regard sans loi ni foi.

Je perd la vue je vois la vie,
Je perçois le du de mes ennemies,
Je me laisse borgne pour que mieux
J'entende, je sente l'aire des cieux.

Mais forcer de ma vue la récupère.
On en veut à mes yeux,
Mais aussi a mon flaire,
Ou a mes oreilles tendues vers le mieux,
Ou a mes pieds plantés dans la terre

Ça pense a soi,
L'on ne voit pas
Son propre voisin,
Qui depuis long manque de pain.

Alors je cherche mais je ne sais
A quoi les yeux veulent penser.
Et si il y a des yeux hors normes,
Ils ne sont pas de ceux qui dépassent les borgnes.

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Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 17-03-2014 03:07  Mis à jour: 17-03-2014 03:07
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Borgne
Voici un poème d'une très grande originalité dans le style. Le fond est un thème classique traité en improvisations qui transportent. J'aime. Et je vous en félicite,
Hermite
Posté le: 17-03-2014 14:53  Mis à jour: 17-03-2014 14:53
Plume d'Or
Inscrit le: 09-03-2014
De:
Contributions: 6
 Re: Borgne
Merci beaucoup, tout avis positifs ou pas me va droit au cœur voila pourquoi chaque dire est très important pour moi.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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