Le rythme lancinant, la mesure battant Du sang qui dans le cœur, en eux, monte et descend, Et sans un seul instant de molle lassitude, Du mouvement des corps, augmentent l'amplitude.
Balancement des sens, désirable torture, Labour de cet amour, causé. par la nature, Dont les accroissements, vont en accroissement, Chaque fois plus rapide et chaque fois plus grand.
Les esprits égarés, et les chairs emmêlées, Les pouls accélérés, et les âmes pâmées, Font trembler les amants dont les membres crispés,
S'efforcent un instant, un instant prolongé, De retenir les cris, accompagnant le spasme Annonçant sans pudeur que va naître l'orgasme.
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