Sur la colline
Des aurores givrées aux aurores d’étés, Monsieur Léon s’en va là -haut sur la colline, Dos courbé, pas à pas, d’une humeur cristalline, Imaginant son chien défunt à ses côtés.
C’est au bout du chemin, qu’au nom des regrettés, Il tape le vieux chêne à cette heure orpheline, Quand le ciel quelquefois se teint de violine, Offrant aux garrigues, des effets enchantés.
Tandis qu’au fond de lui la nostalgie fait rage, Un écureuil souvent venu en repérage, Avec un air malin semble lui dire viens !
Serein Léon revient et son cœur manifeste : « A bientôt les amis dans la mort sans conteste, Puisqu’ici je n’ai plus, le goût d’être doyen ».
Philia
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