Sa froideur sur mon cœur, a raccourci mes jours, Et Décembre dans moi, s'empresse de descendre, Me privant de l'aimer, m'empêchant de comprendre Pourquoi la neige tombe au temps de mes amours.
Je n'aurais jamais dû la laisser ce jour-là , Grimper et s'approcher du sommet de mon être, Y souffler tant de maux qui devaient faire naître, Le premier coup de vent qui vint et s'en alla.
Si les nuits sans amour ne sont guère plus belles Que celles de l'hiver, lorsque dans les ruelles, L'homme y dort sans espoir comme il a fait son lit.
Les miennes, auprès d'elle, ont le front de la glace, Lorsque je la caresse et regarde sa face Où sa lèvre durcit et la haine s'y lit.
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