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Accueil >> xnews >> La ville dort - Poèmes - Textes
Poèmes : La ville dort
Publié par EXEM le 25-02-2014 17:25:39 ( 972 lectures ) Articles du même auteur



La ville dort et les églises
Se sont vidées des bonnes gens.
Dans un coin pour les sacrements,
Petite sonnette est de mise.

Qui pressera son doigt sur toi,
Pour annoncer prochain voyage ?
Qui te dira que c'est pour moi,
Que la mort montre son visage ?

Sous la bise froide, allongé,
Dans un sommeil trop prolongé,
Je m'en vais déjà rendre l'âme.

Qui pressera son doigt pour moi ?
Qui suis de la mort à deux doigts,
Sur le parvis de Notre-Dame ?

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 25-02-2014 23:16  Mis à jour: 25-02-2014 23:16
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: La ville dort
Mort incognito, mort de miséreux , abandon de mendigot ...
L'ambiance est prenante
Merci
emma
Posté le: 28-02-2014 13:10  Mis à jour: 28-02-2014 13:10
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: La ville dort
"Pour annoncer prochain voyage ?"
J'ai été un peu gênée par l'absence de déterminant...


La ville dort, mais ce n'était pas ton cas, apparemment. Belle inspiration nocturne !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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