Les marches de l’horreur descendant vers ces lieux Où il n’est plus question de se gaver de Dieu, Résonnent sous mes pas comme des cris de femme, Tout en me conduisant où doit brûler mon âme. La descente sans fin, dans l’infini me fit Perdre pied dans la flamme où brûler ne suffit. En cendre ma raison, redevenue sublime, Dans les degrés ambiants, en poison se sublime. Dans cet état gazeux, mon espoir est en fuite, La pluie qui tombe en trombe, en dissout le retour. Hélas, n’étant plus rien, je n’attends plus le jour. Dans cet enfer, mon sort aurait-il une suite ? Ne serai-je à jamais que ce souffle odieux ? Elle ne m’a laissé qu’un seul mot : Adieu !
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