Je traverse les horizons toujours curieux De ce que je trouverai sur ses rivages Dans ce monde je ne veux être sauvage Mais veille solitaire mon bien être capiteux
Mon demain m’attend pour ce bientôt Il y retrouvera la fin de ma temporalité Elle veille cet horizon qui vous tend méfait Quand Il vous épie dans l’ironie de ses maux
Dans mon dos ma vie ne fut que destin Où jamais sur ma route je ne pus faire récital De cette vérité que j’attendais comme régal Leurs discours n’ont fait que déposer chagrins
Je n’ai vu que le sang des innocents qui coulait Que la pauvreté d’indigents qu’on oubliait Que cette nature malade que l’on dépouillait Que cette voie stellaire que l’on encombrait
Ma dialectique m’ouvrait espaces de compassion Pour offrir à ce monde décharné plus de solidarité Mais les pouvoirs oligarques n’ont tremblés L’un remplaçant l’autre sans aucune distinction
Ils cambriolent nos esprits pour voler désir De nos besoins de mieux vivre immunisé Contre les railleries de l’argent entassé Dans les coffres de ces spéculateurs mesires
Il est gens sans scrupule et absous de forfait Ils arrachent à notre terre son brin de survie Qui ne concours à offrir un demain inédit Où nature et humains retrouveraient bien-fondé
Que vais-je laisser sur cette terre qui pourrait Offrir aux futures descendances héritage L’évolution du progrès certes mais à condition sage De ne point vous laisser vivre une vie d’adversité Pour que paix, solidarité et partage soient vie d’humanité ☼ƑƇ
|