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Accueil >> xnews >> L'averseuse - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : L'averseuse
Publié par tchano le 20-01-2014 21:07:07 ( 904 lectures ) Articles du même auteur



Dans mon lit sec
Tiède comm' il faut
Je me délecte
Du bruit de l'eau

Serein j'écoute
Les flics les flacs
Que font le gouttes
Qui brouillent les flaques

L'éclaboussure
Qui suit l'auto
Fait un murmure
Long de rideau

Un vent errant
A emporté
Les coups dolents
D'un vieux volet

Consonnes voyelles
Du bout des doigts
Tapote le ciel
Dessus mon toit

Dans mon lit sec
Tiéde comme il faut
Je dors avec
Le bruit de l'eau
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Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 21-01-2014 06:30  Mis à jour: 21-01-2014 06:30
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: L'averseuse
J'avoue qu'il n'est pas déplaisant de s'endormir au bruit de la pluie qui s'abat à l'extérieur, pour autant que mon toit ne fuie pas !
C'est finement trouvé car les bruits sont souvent difficiles à décrire, à comparer.
Comme

L'éclaboussure
Qui suit l'auto
Fait un murmure
Long de rideau

C'est juste !

Merci Tchano

Couscous
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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