La chaleur de l'été, entre les draps et toi, Te caresse le corps en ton plus bel endroit, Et transforme ta chair, sublimation sublime, En vapeur amoureuse et senteur qui m'anime.
Tout n'est que mouvements, émouvants et lassés, Dans nos embrassements, tendrement enlacés. Et l'épaisse sueur, serpent sudoripare, Se coule entre nos cœurs, avant qu'il s'en empare.
Mes membres ralentis par la température, Reprennent, peu à peu, l'élan de la nature, Et, je viens follement, dans un ardent frisson, Puiser sous ta toison, le feu de la saison.
Quand tu tombes, enfin, sur ton dos, épuisée, La flamme du soleil, alors amenuisée, Retourne dans le ciel, et ton corps de Vénus, Vient de perdre soudain, deux cents degrés Celsius
|