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Accueil >> xnews >> Rayon de mémoire - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Rayon de mémoire
Publié par tagazou le 13-01-2014 10:55:17 ( 816 lectures ) Articles du même auteur



Dans les puits de l'espace
Quand se noient mes pensées
Une étoile fugace
M'interpelle au passé

Aussitôt sur Pégase
Je m'envole au galop...
Vers la flamme topaze
Qui lui nimbe un halo

Droit sur elle je mène
Ma monture et d'un bond
Je retrouve Chimène
Et Le Cid en amont

Ô ! Mémoire fidèle
Cette étoile c'est toi !
Une étrange étincelle
Qui éclaire autrefois

Dans le ciel ta lumière
Pérennise l'amour
Il est cendre et poussière
Mais il brille toujours

C'est toi l'astre magique
Qui perdure émoussé
Le rayon nostalgique
De ses flammes passées

Et qui a sur la stèle
De mon cœur en secret
Gravé ces mots pour elles
Souvenirs et regrets...

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 16-01-2014 17:49  Mis à jour: 16-01-2014 17:49
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: Rayon de mémoire
Je retrouve toujours ta belle vivacité et en plus une superbe poésie.

Ce fut un beau voyage
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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