Je vois des yeux couchés Dans leur ombre invisible Ils regardent curieux le bleu De leurs tombeaux de satin pur Pour s’imaginer sage le bel azur De ceux qui là , les oublient
Ils festoient de chimères A la table des vivants Pour participer à la fête De tous ces ans qui passent Pour s’offrir connaissances D’un temps précoce d’éternité
Ils jouent au jeu de l’âme Pour vous laisser les entendre Au fond de vos esprits vifs Bien trop occupé, par l’oubli Pour les mener joyeux danser Sur la piste de vos cœurs
Alors ils ne cessent de voyager En leurs atomes virevoltants Pour retrouver la lumière De vos grands espaces de vie Où ils souhaitent trouver bonheur De toutes ces joies disparues En leur quotidien utopique
Au soir luciole, ils se lèvent Ils éclairent de leur tendresse Vos pensées pour vous associer Afin d’être votre sain confident Quand souci vous maltraite moral Et que vous vous laissez câliner Sur l’épaule de leur évocation Qui réconforte votre doux cœur ☼ƇƑ
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