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Nouvelles confirmées : Le Crépuscule des Demi-Dieux - Trente troisième Partie
Publié par dominic913 le 13-04-2012 17:06:24 ( 1562 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles confirmées



Tristan termine son exposé et le comte de Lamoricière s’apprête à prendre la parole. Or, soudain, un homme pénètre précipitamment à l’intérieur du chariot. Il hurle presque, d’une voix essoufflée par l’effort et la peur, qu’un régiment d’environ deux-cents hommes est sur le point de franchir l’autre versant de la vallée. Et il explique que ceux-ci sont en train d’avancer en direction de Gressac. Dès lors, le comte de Lamoricière prend la parole et dit qu’il est temps de mettre son plan en application. Il est nécessaire d’attaquer le village au plus vite, fait t’il ; avant que la colonne de Catholiques n’ait eu le temps d’atteindre le bourg. Par ailleurs, insiste t’il, il est vital que ce régiment de deux-cents soldats ne puisse pas utiliser Gressac comme point d’appui. Car, il ne fait aucun doute qu’il va ensuite harceler sa caravane de chariots. Avant de conclure qu’une fois cette manœuvre effectuée, Gressac sera coupé de ses renforts, et ses troupes pourront s’occuper de chaque adversaire séparément.
Il demande dès lors immédiatement à Tristan de partir en direction de Gressac avec les cinq-cents hommes qu’il a rassemblés durant la journée qui vient de s’écouler. Il lui dit que sa mission est d’enfoncer les barricades empêchant l’accès au village au plus vite. Ces dernières doivent être sous son contrôle, avant que ce régiment Catholique ne soit à proximité de ses faubourgs. Il devra enfin progresser le plus loin possible à l’intérieur de Gressac, afin que leurs ennemis ne puissent plus les en déloger. De son coté, fait t’il, il va faire en sorte de ralentir l’avancée des Catholiques venus de Villemur, en leur envoyant une troupe destinée à leur bloquer l’accès au cœur de la vallée. Le comte de Lamoricière dit enfin que c’est d’ici que lui même va superviser les opérations.
A ce moment là, les Personnages ont deux options : soit, ils accompagnent Tristan au cours de son expédition armée vers Gressac ; soit, ils décident de rester avec le comte de Lamoricière, pour l’aider au cours de la confrontation guerrière qui s’annonce.

Si les Personnages décident de suivre Tristan, ainsi que les cinq-cents hommes de troupes qui l’accompagnent, ils voient tout d’abord celui-ci sortir du chariot du comte de Lamoricière. D’un pas pressé, il se dirige vers les soldats qui l’attendent aux abords de la caravane. Ceux-ci ont leurs armes sorties de leurs fourreaux, leurs piques ou leurs lances brandies en avant. Leurs bannières représentant l’écusson du comte de Lamoricière se tient au devant d’eux. Tristan les rejoint rapidement. Il explique a chacun de ses capitaines quel est le plan d’action du comte. Ces derniers acquiescent sans broncher et sans poser de questions. Ils font aussitôt passer leurs recommandations dans les rangs. Puis, finalement, tout ce petit monde se met en marche.
Ils commencent à avancer sur le chemin qui mène directement aux abords de Gressac. Il s’agit du même chemin que les Personnages ont parcouru lors de leur incursion dans le village de la nuit précédente ; s’ils y ont participé. Evidemment, comme ils ne se montrent pas discrets – nombre d’hommes en armes se crient des encouragements ou des chants victorieux à tue tète afin de se donner du courage -, les défenseurs des barricades les aperçoivent très vite. Ils se mettent à tirer vers eux. Plusieurs soldats tombent, mais cela n’empêche pas les autres de continuer a avancer. Les échanges de coups de feu s’intensifient.
Alors qu’ils se trouvent désormais à moins d’une centaine de mètres des barricades, les Personnages peuvent se rendre compte que quelque chose anime les fourrés apparaissant sur les bas cotés du sentier. S’ils se montrent vigilants, ou s’ils s’en approchent, ils s’aperçoivent alors qu’une vingtaine d’individus a demi-courbés sont en train de se faufiler parmi les herbe hautes. Ils rampent en direction de la caravane de chariots en toute discrétion. Si les Personnages n’interviennent pas d’une manière ou d’une autre, ceux-ci continuent alors a avancer, avant d’atteindre finalement les premières carrioles de la caravane armée. Ils semblent chercher un instant celle est le lieu de résidence du comte de Lamoricière. Lorsqu’ils l’identifient, certains font en sorte de l’entourer pour ne pas être dérangés ; quelques uns éliminent les quelques hommes qui peuvent passer non loin de là ; tandis que les autres y grimpent et pénètrent dans l’habitacle.
Evidemment, si les Personnages comprennent les intentions de ce petit groupe d’hommes – c'est-à-dire, assassiner le comte de Lamoricière –, ils peuvent décider d’intervenir pour tenter de les arrêter, ou, et, donner l’alerte au sein de l’armée située tout près de la. Par contre, si les héros ont décidé de rester au campement en n’accompagnant pas Tristan au cours de son expédition punitive, il est possible qu’ils se trouvent à proximité. Dans ce cas, au bout d’un moment, ils peuvent percevoir d’étranges mouvements s’aventurer aux abords de la carriole du comte de Lamoricière. Ils peuvent ensuite très vite distinguer des ombres se mouvoir dans ses environs, puis tout autour d’elle. Puis, quelques secondes plus tard, ils peuvent entendre des cris accompagnés de bruits de combats y résonner.
En s’approchant a leur tour du chariot du comte, quelle que soit la direction d’où ils viennent, les Personnages découvrent les envoyés de Gressac le prendre d’assaut. Ils s’attaquent évidemment au comte de Lamoricière, ainsi qu’à Mahaubert, qui se trouvent à l’intérieur. Au sol, autour du Vampire et de son compagnon, trois des capitaines du comte gisent, les corps ensanglantés et sans vie. Ceux-ci se défendent avec hardiesse : les traits du comte de Lamoricière sont figés par la colère. Et il repousse ses assaillants en leur infligeant autant de blessures qu’il le peut ; comme Mahaubert le fait lui même de son coté.
Les Personnages prennent immédiatement part à l’affrontement entre le comte de Lamoricière et Mahaubert d’un coté, et les espions Catholiques de Gressac de l’autre. L’affrontement est acharné, et les ennemis du comte ne lâchent pas prise. Ils se battent jusqu'à ce que mort s’ensuive ; d’ailleurs, ils préfèrent se suicider, s’ils se rendent compte qu’ils sont sur le point d’être fait prisonniers. Et, au moment de mourir, que ce soit de la main de leurs adversaires, ou de leur propre main, ils s’écrient : « Gloire a la Vraie Foi, au Roi, à la Reine et a son premier ministre Mazarin ». Malgré tout, si l’un d’eux est fait prisonnier, après plusieurs minutes de torture, il avoue que c’est le Père Gaétan de Montdidier qui leur a donné pour mission d’enlever le comte de Lamoricière, de le ramener jusqu'à Gressac. Car, fait t’il, le plan du Père Gaétan de Montdidier était que ce dernier serve de monnaie d’échange au cas ou l’armée Huguenote et Frondeuse ait décidé de prendre le village d’assaut. Le Père Gaétan de Montdidier avait même dans l’idée, ensuite, d’emmener le comte jusqu'à Villemur, pour l’offrir comme présent à l’évêque de Cahors ; afin de lui prouver qu’il avait la situation bien en main à Gressac et dans ses alentours.
Cela fait trois ou quatre minutes que le combat a commencé qu’une brume bleutée commence à pénétrer à l’intérieur de la carriole. Celle-ci prend de plus en plus d’ampleur, avant de se concentrer et de prendre forme humaine. Bientôt, le Grand Corbeau se matérialise dans un coin de l’habitacle. Il se jette a son tour dans la bataille, en s’en prenant plus spécifiquement au comte de Lamoricière. Mais, si au terme de celui-ci, s’il se rend compte que les choses tournent en sa défaveur, il n’hésite alors pas à s’enfuir.
A l’issue du combat, si les Personnages ont quitté Tristan pour venir au secours du comte de Lamoricière, ce dernier leur demande de retourner immédiatement accomplir la mission qu’il leur a assignée ; c'est-à-dire, aider Tristan à s’emparer du village a l’aide des troupes armées qui l’accompagnent. Les Héros quittent de fait les lieux et parcourent le chemin vers Gressac dans le sens inverse. Ils rejoignent Tristan et le régiment qu’il commande. Ceux-ci ont encore avancé sur le sentier conduisant aux barricades bloquant l’entrée du hameau. Et ils sont toujours en train de se faire tirer dessus. Ce qui ne les empêche pas de continuer a aller de l’avant. Au moment où ils rejoignent Tristan, plusieurs hommes viennent tout juste de se faire blesser ou tuer. Mais, désormais, ils sont tous proches des barricades. Dès lors, Tristan hurle « en avant ». Ses soldats se ruent sur le monceau de bric et de broc qui composent l’obstacle. Ses défenseurs – une dizaine de combattants tout au plus – tirent de plus belle. Plusieurs appellent à l’aide en se tournant vers l’intérieur de la ruelle dont ils protègent l’accès. Ce qui ne les empêche pas de se faire massacrer. Au même instant, un groupe d’une trentaine de prêtres et de villageois apparaissent à l’autre bout de la rue. Ils accourent et attaquent les soldats du comte de Lamoricière du mieux qu’ils peuvent. Mais, ils ne peuvent pas tenir bien longtemps, face aux centaines d’hommes qui se déversent désormais le long de l’allée. Tristan et ses hommes les débordent de tous les cotés en renversant tout ce qui se trouve sur leur passage. Ils massacrent ceux qui s’opposent à eux sans faire de distinction s’il s’agit de prélats ou de simples soldats. Ils les éventrent, les égorgent ou leur coupe la tète sans se préoccuper de l’adversaire qui se précipite vers eux ; tout ce qu’ils constatent, c’est que leurs ennemis ont tous des regards remplis de haine, de détermination, qu’ils ont les traits figés par la rage et la violence prête à se déverser sur eux. Donc, ils préfèrent prendre les devants et les anéantir, avant que ce soit eux qui ne soient anéantis.
Très vite, la barricade n’est plus qu’un monceau de ruines définitivement à terre. Les ennemis des soldats de Tristan gisent sur le sol, morts ou gravement blessés. Des cris de douleur et de gémissements de souffrance se font d’ailleurs entendre ici et là. A l’ombre d’une façade de maison, un prélat plus mort que vivant tente de s’agripper à la porte qui apparaît non loin de là, alors que de son autre main, des flots de sang s’écoulent de son ventre. Il tente en vain, de retenir ses intestins qui se déversent à l’air libre, en vain. Il murmure quelques paroles incompréhensibles, tout en jetant un dernier coup d’œil en direction des Personnages. Puis, il finit par tomber a terre, prononçant un ultime râle de désespoir.
Au même moment, les soldats de Tristan continue leur progression le long de la ruelle. Maintenant, ils défoncent les portes des maisons, pénètrent à l’intérieur. Ils se mettent a piller ou a fracasser les meubles et les objets qui leur paraissent inutile, a l’intérieur de chacune d’elle. Lorsqu’ils y rencontrent quelqu’un, que ce soit un vulgaire villageois ou un individu portant les couleurs du Père Gaétan de Montdidier, ils ne font aucune différence. Emportés par leur violence et leur soif de sang, ils les tuent, avant même que ceux-ci n’aient eu l’occasion de prononcer un mot, ou n’ait la possibilité de se défendre. Lorsqu’ils croisent une femme, ils se jettent sur elle comme des bêtes sauvages, afin de la violer, avant de la massacrer à son tour. Puis, lorsqu’ils ressortent des habitations, ils les enflamment avant de les quitter. Et Tristan ne fait rien pour les arrêter, si jamais les Héros lui demandent pourquoi il n’intervient pas. Il explique que c’est une juste vengeance et qu’il considère ces actions en tant que butin de guerre.
Moins de cinq minutes plus tard, les hommes de Tristan s’enfoncent à l’intérieur des ruelles adjacentes a celle-ci, tout en poursuivant leurs exactions et leurs massacres. Les Personnages peuvent les suivre, et se rendent compte que ceux-ci avancent peu à peu vers la place centrale de Gressac. Arrivés aux abords de l’ouverture menant au cœur du bourg, ils se précipitent sur l’immense croix Christique qui y est fichée. Ils l’abattent, avant de la briser en mille morceaux. Ils la piétinent, avant de s’attaquer aux Clercs qui se sont rassemblés sur les estrades situées à proximité. Ceux-ci brandissent leurs crucifix dans leur direction, tout en hurlant des prières et en les traitant d’hérétiques. Quelques hommes armés portant les couleurs Catholiques les rejoignent, avant de les protéger, sachant que l’affrontement avec les soldats commandés par Tristan s’avère inévitable. Et en effet, au bout de quelques minutes, alors que les troupes du comte de Lamoricière sont désormais en train d’envahir toutes les parties de Gressac en incendiant tout, les guerriers de Tristan jettent un dernier coup d’œil vers les cages de fer qui se discernent au-delà. Ces dernières sont vides, mais des traces sanglantes parsèment leur sol ; des trainées laissant imaginer les horreurs dont ceux qui y étaient enfermés ont été les victimes, se distinguent un peu partout dans leurs alentours. De fait, après un instant d’hésitation vis-à-vis des prélats, Tristan hurle qu’il faut les décimer jusqu’au dernier ; qu’ils ne méritent pas d’être des Serviteurs de Dieu. ; que c’est le Diable qui les anime, pour se comporter de cette manière face à de pauvres paysans qui n’avaient rien d’autre à se reprocher que de soutenir la Fronde.
Dès lors, les hommes de Tristan se lancent à l’assaut des estrades. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ils les escaladent. Puis, ils attaquent les Clercs et les Soldats de Dieu ave tout l’acharnement et la colère qui sont en eux. Si les Personnages se trouvent également sur la place de Gressac à ce moment là, ceux-ci se rendent alors d’ailleurs compte que, parmi les Prélats se trouve le Père Gaétan de Montdidier. Mais contrairement à ses confrères, celui-ci essaye de reculer face aux attaques de ses adversaires. Il se défend, tout en faisant en sorte de s’approcher d’un lieu de repli. Une fois arrivé au bord de l’estrade, il se jette dans le vide. Il atterrit sur le sol, et sans demander son reste, s’enfuit, abandonnant ses subordonnés au lynchage dont ils sont les victimes.
Le Père Gaétan de Montdidier se réfugie derrière une nouvelle brigade de soldats de Dieu qui s’élance au milieu de la place, afin de porter secours aux Catholiques. Ceux-ci sont une bonne trentaine ; leurs vêtements sont déchirés et maculés de sang, preuve qu’ils viennent tout juste de quitter un autre champ de bataille. Mais, sans se poser de questions, ils courent porter secours aux Clercs de l’estrade. Dès lors, ils accourent en direction des Frondeurs Huguenots qui y sont disséminés. Ils cherchent Tristan des yeux, et quelques uns d’entre eux accourent dans la direction de ce dernier, l’arme brandie en avant. Et ils contre-attaquent avec toute l’énergie du désespoir dont ils sont animés. Les Héros eux mêmes, sont alors également pris pour cible.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 14-04-2012 10:54  Mis à jour: 14-04-2012 10:54
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Le Crépuscule des Demi-Dieux - Trente troisième Partie
Tu as allégé, il y a moins de "les personnages". C'est mieux.
Dominique il y a un concours du premier roman organisé par Gallimard, tu pourrais tenter ta chance.
http://www.myboox.fr/actualite/gallim ... roman-jeunesse-14331.html
Merci
dominic913
Posté le: 14-04-2012 15:44  Mis à jour: 14-04-2012 15:44
Plume d'Or
Inscrit le: 06-02-2012
De: Valognes
Contributions: 312
 Re: Le Crépuscule des Demi-Dieux - Trente troisième Partie
pourquoi pas, il faut que je vois cela, je vais regarder cela de plus près. En tout cas, heureux que cela te plaise toujours autant. Mais le récit est loin d’être terminé. La suite, d'ici quelques jours.
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A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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