Du fond de la banquette d'un petit café,
Je me suis mis à rire, bêtement, tout seul;
Rien qu'en imaginant ce que serait ma gueule
Si je me transformais soudain en bonne fée.

Ben oui ... je cogitais. Je préparais mes voeux.
Je voulais, pour chacun, tout le bonheur du monde
Et quand de tels desseins soudainement m'inondent,
Il faudrait être fée pour faire ce que je veux.

Etant simple Bacchus, ( et encor, sous- traitant ),
Je vais me contenter de ce qui 'est possible.
J'y mettrai tout mon coeur, tâchant d'être crédible,
En vous livrant, franco,ici,mon palpitant :

Cette étrange façon de parler sans se voir,
A chercher qui est qui, derrière son paravent,
Faisant la part du vrai, du faux et puis du vent,
Permet d'imaginer et même de savoir.

Je le dis bien souvent : Les mots parlent pour vous;
Ceux que vous choisissez sont tous à votre image.
Ils ont votre culture, ils ont votre visage;
Tout ce que vous niez, vos propos, eux, l'avouent.

Alors, puisque l'année qui s'écoulait s'achève,
J'ai, pour chacun de vous, l'ayant un peu connu,
Une pensée perso : " Tu es le bienvenu
Dans ma nouvelle année qui naît et qui se lève.

Continue comme avant , écris comme tu sais,
Et ta sincérité fera la part des choses.
Aie plaisir à offrir tout ce que tu proposes,
Et même si c'est peu, ce sera bien assez.

Salut à tous, amis, ignorant les frontières !
Je vous sais généreux, pleins de joie et ardents.
Mordez dans le gâteau de vie, à pleines dents !
Revoyons-nous demain, sous la même bannière.