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Accueil >> xnews >> Le transfert de trop... - Poèmes - Textes
Poèmes : Le transfert de trop...
Publié par lagouttedo le 25-12-2013 15:20:00 ( 1241 lectures ) Articles du même auteur



A force d'abuser, juger sans certitudes, on se trompe,
A force de suivre le chemin des préjugés, on se perd,
A force de s’auto-congratuler, on oublie les mystères,
A force de penser être intouchable, l’affection s’estompe.

A force de transférer ses péchés sur autrui fatalement, on s’abandonne,
A force d’entretenir ou alors d’approuver sa colère, sa haine, on se sanctionne,
A force d’être attentif à ses propres reproches en réalité, on se questionne,
A force de chercher, trouver quelle erreur on a ou pourrait faire, on se pardonne…

A force de jouer avec les mots, les allégories donnent des idées nouvelles,
A force de savoir où peut-être le bien et le mal, la vérité se révèle,
A force de chercher quelles causes sont réellement dramatiques, on excelle,
A force d’écouter notre sensibilité, l’apprentissage est perpétuel.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 25-12-2013 16:20  Mis à jour: 25-12-2013 16:20
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Mortel transfert!
Un texte qui fait réfléchir sur les bonnes attitudes à observer dans la vie quotidienne.
Jolie entrée en scène lagouttedo.

Tu peux aller te présenter sur le forum "Qui je suis ?" afin que nous en découvrions un peu plus sur toi.
N'oublie de lire le règlement.

Bienvenue sur l'Orée des Rêves

Au plaisir de te lire à nouveau

Couscous
lagouttedo
Posté le: 25-12-2013 16:42  Mis à jour: 25-12-2013 16:42
Accro
Inscrit le: 25-12-2013
De: Bretagne
Contributions: 180
 Re: Mortel transfert!
Merci Couscous, effectivement j'ai tué le suspense...
emma
Posté le: 26-12-2013 19:59  Mis à jour: 26-12-2013 19:59
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Mortel transfert!
Poème pour souligner le poids des habitudes et des automatismes ?
Dommage que ce "A force" soit alors si pesant...

Au plaisir de te lire de nouveau !
Loriane
Posté le: 27-12-2013 19:01  Mis à jour: 27-12-2013 19:01
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: Mortel transfert!
Bonjour Lagouttedo (qui fait déborder le vase ?)

L'emploi de l'anaphore est efficace et même trop à mon goût.
Cette répétition est si puissante qu'elle peut ennuyer.
Je ne suis pas certaine que les vers longs et rimés soit le meilleur choix pour exprimer ce sujet.
Le titre est bien choisi.
Citation :
A force de suivre le chemin des préjugés, on se perd,
Très juste !

Bienvenue parmi nous et longue route sur L'ORée des rêves.
Tu peux aller te présenter sur le forum "qui je suis"
Tu trouveras le règlement du site dans la section "L'ORée des rêves" que se trouve dans la barre de navigation, avec les forums, les ateliers, les concours et défis. ...
Pour une aide technique tu trouveras des explications et des réponses dans "aides techniques" dans la section "ateliers"
Visite, découvre et si tu as un problème demande de l'aide sur la box ou par MP, ta messagerie privée, dans le menu utilisateur à droite.
Merci pour ta participation.
lagouttedo
Posté le: 27-12-2013 22:13  Mis à jour: 02-01-2014 13:00
Accro
Inscrit le: 25-12-2013
De: Bretagne
Contributions: 180
 Re: Mortel transfert!
Merci c'est gentil Emma et Loriane mais...: Date de publication Psychologie.com juillet 2009 Freud a découvert qu'au cours de la cure analytique, le patient fait inconsciemment jouer au psychanalyste le rôle des figures parentales aimées et craintes, qu'il revit dans le présent la relation ambivalente qu'il avait, enfant, avec ces "imagos parentaux ". En d'autres termes, les conflits infantiles oedipiens refoulés s'actualisent dans la relation que le patient noue avec son analyste. C'est ce phénomène que Freud appelle transfert : "Ce qui est demeuré incompris fait retour ; telle une âme en peine, il n'a pas de repos jusqu'à ce que soient trouvées résolution et délivrance." On sort de ce "satané transfert", comme vous dîtes, en l'analysant, en comprenant quels désirs inconscients il représente, exactement de la même manière que l'on analyse les symptômes, les rêves et les associations libres. Il est important de signaler qu'il ne s'agit pas de répéter à la lettre "les mêmes scénarios". Ce ne sont pas les relations objectivement vécues qui se répètent dans le tranfert, mais la réalité psychique, les fantasmes, les désirs inconscients et tout le jeu des identifications de l'analysant. Comme vous le soulignez, le transfert ne se cantonne pas à la situation analytique. Il est à l'oeuvre dans les relations amoureuses, les relations amicales, les relations médecin/malade, les relations professeur/élève, les relations professionnelles notamment les rapports avec son supérieur hiérarchique… On n' échappe pas au transfert parce que l'on n'échappe pas à son histoire, à son inconscient. Mais contrairement à ce que vous semblez penser, le transfert n'est pas négatif. Il ne se s'agit pas de rejouer passivement la même pièce en changeant simplement les acteurs mais de prendre conscience que ce qui se joue de douloureux dans le présent peut s'expliquer à la lumière du passé et par la même, se dépasser. Catherine Marchi, psychologue clinicienne, est diplômée de l'Université René Descartes Paris V.
Loriane
Posté le: 28-12-2013 09:32  Mis à jour: 01-05-2014 12:11
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: Mortel transfert!
Ce très "abondant exposé " est hors propos et ne réponds pas du tout aux commentaires des autres auteurs.
Cela ne présente aucun intérêt à cet endroit.
Nous comprenons que tu as une passion, mais il ne faut rester raisonnable et ne pas déborder n'importe où.
Merci d'en rester a ton poème, sans plus.
lagouttedo
Posté le: 28-12-2013 21:20  Mis à jour: 28-12-2013 21:20
Accro
Inscrit le: 25-12-2013
De: Bretagne
Contributions: 180
 Re: Mortel transfert!
Merci Loriane pour ton soutien, j'espère ne pas t'avoir heurter en ne rentrant pas dans ce jeu de discussions inutiles à mon goût!
Bacchus
Posté le: 29-12-2013 18:06  Mis à jour: 29-12-2013 18:06
Modérateur
Inscrit le: 03-05-2012
De: Corse
Contributions: 1186
 Re: Mortel transfert!
Bonjour, La gouttedo.

Tu auras remarqué, si tu nous lis, que tous les niveaux de connaissances existent parmi nous, du plus modeste au plus élevé, sans que cela ne pèse sur nos échanges et nos appréciations.
S'il peut arriver que l'un ou l'autre, parfois, se laisse entraîné par son lyrisme ou son désir de nous communiquer son savoir, les plus érudits restent discrets , quand bien même en sauraient-ils un peu plus sur le sujet que celui qui le présente.
C'est pourquoi la plus élémentaire des prudences nous incite à nous contenter du texte que nous avons écrit, laissant au lecteur le droit de l'apprécier selon ses critères et ses goûts.
Ne t'inquiète pas : Lorsque c'est bon, il arrive que cela soit souligné, parfois avec enthousiasme, parfois avec une appréciation visant à apporter un progrès dans nos écrits, nos discussions ne nous semblant jamais inutiles, selon nous, puisque nous soumettons nos textes pour cela...
Salutations amicales Bacchus
lagouttedo
Posté le: 29-12-2013 20:48  Mis à jour: 29-12-2013 20:48
Accro
Inscrit le: 25-12-2013
De: Bretagne
Contributions: 180
 Re: Mortel transfert!
Je prends note de vos remarques et constate que sur d'autres sites de poésie, les choses ne se passent pas ainsi, bonne soirée chers poètes.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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