Par une nuit d'été, où l'air vraiment ne bouge, Sur sa gorge de lait, je les ai reconnus, Ces longs cheveux d'or fins entrelacés de rouge, Où deux papillons bleus, ce soir étaient venus. J'avais vu, ces cheveux, dans mes étranges rêves. Devant mes yeux fermés, ils venaient caresser De leurs reflets soyeux, la mort de mes nuits brèves, Et sur mon cœur lassé, venaient se prélasser. J'approchai du Trésor que j'avais déniché. C'était juste une enfant au rire de dentelle. Et je lui dis mon nom, m'inclinant devant elle. Après m'être assuré, que, n'étant éméché, La Beauté ne fût pas, née de la belle treille, Je bus directement, à la jeune merveille.
|