Pendant neuf mois, tu m’as porté De l’amour tu m’as apporté Sans toi, la vie allait m’avorter Et la terre plate allait m’adopter
J’ai été bercé par tes vagues Je nageais content d’être dans tes bras Mon amour pour toi est une plage Mes bisous des grains de sables
Ton sourire dégage les nuages Avec toi rien n’est sauvage Tu Effaces même les mirages Quand je pleure des océans de larmes Tu es toujours présente pour éteindre les flammes.
Tes cadeaux sont de belles surprises comme des bouteilles à la mer Tu me conseille sur les ragots, Me murmurant à l’oreille comme une coquille d’escargot
Tu déferles tes vagues quand je provoque la tempête Tu m’entremêles dans tes bras sans prendre le risque de noyer mon être Enfant qui comprend vite, je ressors de tes bras essuyant les larmes Je me rappelais, ton gout salé pouvait changer très vite
Des fois tu élevais tes vagues quand je refusais de me plonger dans mes cahiers lisses Tel était un de tes défauts que tu étalais Pour cette raison, des fois, j’avais peur de m’approcher près de toi Peur que cette étendue vaste calme Se transforme en un grand et sale vacarme
Mais aujourd’hui, c’est fini je suis loin de toi et je veux retourner à la maison Tes vagues me manquent, chaque nuit, je rêve d’être un poisson Pour me rappeler de toi, j’arpente les plages en regardant l’horizon Je veux être prêt de toi comme aux prémices de ma création Tu es ma bouffé d’oxygène Tu es tout ce qui me reste Jusqu’à la fin je te chérirai Maman je t’aime
Stéphane
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