Je la savais là , dans cette forêt De la grande cité, rue des rosiers Huitième étage sans ascenseur Quand l’heure sonnait mon malheur
J’attends ses pas qui frappent cernés Ma passion pressée, de venir se poser Sur ses yeux purs, comme le ciel d’azur Que je regarde, source qui me rassure
Serai-je coupable, de mon impatience Quand sa silhouette est impertinence Et lorsque sa beauté, je ne peux l’admirer Laissant mes yeux pensifs, se lamenter
Ma patience, en son jeune délire retient Le bruissement de ses pas qu’elle entretient Au fond de mon cœur, comme un trésor Qu’elle protègera, jusqu’à levée du vil sort
L’orage est venu, desservir son quartier Dans le ciel d’amour, des cœurs privilégiés Un coup de foudre altier, a frappé nos regards Et deux âmes aimantes, se dénudent sans retard ☼ƑƇ
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