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Poèmes : le train de vie
Publié par julessteph le 06-12-2013 19:20:00 ( 1048 lectures ) Articles du même auteur



Matin dans ma cellule, je prends le train
Journée mi ensoleillé, je vais accomplir le devoir de demain
D’autres attendent le train de vie pour leur pain
Dans la précipitation je rentre dans la vie du destin

Le train de vie, la quotidienne, nombreux ont faim
La vie qui défile , je la voit dans le train
Je crois aussi au destin, tout le monde programmer pour son butin
Je me fais tout petit comme un lutin

La vie file, défile, dehors je vois des lignes
J’arrive état d’esprit comme la nuit
Le silence de mort dans le train, aucun bruit
Les hommes ont-ils peur du train de vie ? Ou ont ‘ils peur de mourir ?

Les hommes sont différents, ils ne sont pas faits de la même façon
Car dans le train ils ne s’arrêtent pas à la même station
Les hommes ont peur du terminus donc du bout du tunnel
Leur vie est continue mais ils ont peur qu’elle s’arrête et que Dieu les rappellent

Le bout du tunnel lorsque le train de vie s’arrête
Arriver au terminus ou tout le monde te délaisse
Ou tes paroles te blessent, tes actes se réveillent
Et la ou tu restes, tu perds , tu saignes

Trop tard pour les réflexions
La lumière du train de vie s’éteint et Dieu t’attend
Trop tard pour les résolutions
Descend, le cimetière t’attend

Parler de paradis est affligeant quand on n’a pas vu toutes les stations de la ligne de vie
Travailler, esprit hardi comportement de David pour ceux qui connaissent la bible du christ
La vie une ligne de métro continue qui se dessine,
Sans que je me résigne, sans cesse écrire, réfléchir avant de s’éteindre
Possibilité de dans le train de toucher la réussite avant le voyage lointain

Ligne qui s’affiche sur ton électrocardiogramme
Vie qui disparait dans la tristesse infinie
Evite de rester trop dans le train de vie car il n’est pas éternel
Sort et découvre ton destin et n’attend pas que les portes de la mort.

Soit tu préfères le suicide
Soit tu acceptes de continuer jusqu’au terminus
Soit tu préfères être lucide
Dans ce cas fuir loin vers le chemin perdu.

Quel choix faire, vivre pour qu’on m’enterre
Homme heureux au cœur de pierre au cœur de la jungle de panthère
Homme qui préfère mourir que vivre et être fière
Quelconque chemin mène à ce qu’on m’enterre

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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