Par un matin de plein été Je suis monté rechercher L’immensité que me yeux quémandaient Je me suis assis là -haut sur une pierre Que la montagne vertigineuse Aimablement me prêtait pour m’offrir La vue d’un gouffre où le temps avait Avec ingéniosité, déchargé sur ses pentes Et son fond mille paysages nuancés
Là une rivière charriant les flancs terreux De cette montagne, traçait son ruban Pour nourrir les plaines de ces vallées Elle venait se reposer dans les bras D’une ville maternelle qui la laissait Se reposer dans le lit tendre de ses berges Et Les forêts lointaines emprisonnaient Dans leurs hautes murailles de verdure Les villes, les villages, les hameaux Qui imprégnaient leurs douces taches Sur un tapis parsemant moult couleurs
Il fut, j’ai confondu ciel et horizon Quand le soir est venu fermer Le grand rideau voilé du jour Le spectacle était féérique Quand le soleil s’endormit Dans le grand lit de mon horizon Le noir est descendu pour effectuer Un travelling pour la lune Elle avait oublié ses amies les étoiles Cachées à l’arrière d’un nappé nuageux Qui épaississait lourdeur de la nuit noire Pour effacer de mes yeux Toutes les beautés d’une nature Perdue au fond d’un gouffre pédant
Alors où était donc ce grand trou, ce gouffre Il me laissait là dans l’ivresse de l’émotion Qui me transmis son symptôme des hauts Je sentis un vertige s’emparer sévère De mon corps, ma pensée, mes yeux Je ne ressentais plus rien qui ne vaille Et je me mis en goguette de rêver A la folie de cette immensité Qui m’accaparait moi le fantôme En ces lieux insolites qui se dérobaient A la réalité comme ces mondes perdus Qui transcendent votre esprit Pour revivre nouveau paradis ☼ƇƑ
|