Les mots se distillent; comprendre Comme Les oiseaux qui volent Mais ne savent le où aller; comprendre Il est langage précis qui sonne faux Et ne vous laisse trouver votre voie
Sur des terres on se veut aller; marcher Comme ce bel éléphant qui cherche Savanes accessibles qui le laisseront marcher Là où il trouvera la manne nourricière Pour lui permettre de vivre en ce monde
Les parfums s’élèvent vers les cieux; sentir Mais une hyène déçue par les odeurs Ne trouve proie qui lui permet de sentir Que son avenir écorchera son instinct Quand souffrir famine lui est imposé
Un regard se faufile clair; voir Mais une chauve-souris ne peut Dans le jour, accaparer le voir Quand elle se pend au fond de la nuit Incapable de disposer du chemin de lumière
Serai-je une bête dépourvue De tout instinct primaire Qui ne saurait plus Défendre son maintien Dans cette jungle humaine Elle ne vous laisse plus Dans les espaces lumineux Marcher, voir, sentir, comprendre Ce monde bestial qui tue Le fond d’intelligence de l’humain
Es-tu intelligence pour traverser vie Ancré à tous les désirs primitifs Qui me permettent de réclamer Le ce dont est mon besoin Qui se doit d’être satisfait Sans qu’aucune retenue Ne vienne persifleuse le troubler De par ce monde des pouvoirs
Celui que l’on dit : Humains du savoir Sensible à ce tout de leur monde Le voir, sentir, marcher, comprendre Qui ne leurs posent aucune difficulté Tant ils en sont les dépositaires Alors il est qu’instinct morfale crie Sa faim de la vie, de la liberté Aussi moi la bête singulière Je voudrai dévorer le pouvoir Cette proie qui se cache derrière Forêts de leurs grands privilèges ☼ƇƑ
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