Pénélope souveraine La nuit veuve du soleil Tisse un froid cheveu d'ébène Dans un ciel bistre et vermeil
Confortée par la hulotte Qui ne dort plus que d'un œil Elle est là nerfs en pelote… Cœur à cran bobine en deuil…
Depuis que rouge incendiaire Son Ulysse s'est enfui Toute seule sans lumière La nuit pleure dans la nuit
Le visage sous un voile Beauté brune de houri Elle tend meurtrie sa toile Que trouent les chauves-souris.
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