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Poèmes : Ta tombe
Publié par estebanzia le 03-11-2013 22:36:44 ( 971 lectures ) Articles du même auteur




Otez donc ce couteau de mon cœur vacillant,
Laissez mon âme aller, rechercher son néant.
Et masquez ma douleur, étouffez mon courage,
Immolez mon esprit sous des tonnes de rage.

C’est le reflet troublé par les larmes de sang,
Qui voit mon cœur souffrir au milieu du printemps
Le soleil se levant, les matins de rosée,
Je marche au bord de l’eau, pour tenter d’oublier.

Avec toi, tous les jours respiraient le printemps,
Et le long de l’étang, je me vois souriant.
Les larmes dans les yeux, la joie et l’allégresse,
Etaient liés au parfum de ta grande jeunesse.

La nuit cherche mon âme et accède à mes songes,
Elle dépose son rêve au pied de mes mensonges.
Alors mon oreiller humide me demande,
De lui cacher mes yeux. Je le tourne, appréhende.

Souviens-toi de l’amour qui jadis existait,
Qui unissait nos corps quand la nuit finissait.
Souviens-toi de la mort que nous avons battue,
À l’heure du départ, quand nous l’avons vaincue.

Aujourd’hui, c’est d’espoir et de petits projets,
Que mes jours se suivent quand je voudrais t’aimer.
Quand je voudrais dire, l’ombre du soir venue,
Que tu es la seule que mon cœur ait connue.

Mais loin, trop loin de moi, je ne te ressens pas,
Je t’imagine ici et je te vois là-bas.
Le silence fait peur, quand à l’abri du temps,
Je m’entends soupirer comme souffle le vent.

A présent loin d’ici tu es ma toute à moi,
Chaque jour je t’embrasse et te comble d’émois.
Quand mon vieux dos voûté subit tous mes sanglots,
L’ombre qui dort ici voit naître tous mes maux.

Ma douce amie partie sais-tu que mon cœur pleure ?
Que mes poumons sont clos et que ma vie se meurt ?
Et qu’une fois parti, passé ce grand portail,
Je sanglote et frémis, dépassant la muraille ?

Sur ce marbre si blanc où tu me vois morose,
Les matins se suivront dévorée par les roses.
Ta Tombe sera belle et parfumée l’hiver,
Ta Tombe sera celle où finiront mes vers.

Stéphane

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 04-11-2013 00:39  Mis à jour: 04-11-2013 00:39
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: Ta tombe
Que c'est émouvant, tu arrives et tu nous touches le coeur
Le deuil qui nous détruit est bien exprimé

Citation :
Sur ce marbre si blanc où tu me vois morose,
Les matins se suivront dévorée par les roses.
Ta Tombe sera belle et parfumée l’hiver,
Ta Tombe sera celle où finiront mes vers.

Ton écriture est adroite, le rythme va crescendo.
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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