Je parlai aux oiseaux, Je parlai aux abeilles, Je parlai au corbeau Posé sur le cep de la treille.
Je me souvient de leur chants, Je me souvient de leur cris, Je me souvient des bourdonements Posée sur les fleurs de la vie.
Et puis est venue la nuit, Avec la lune ronde et blonde, Drappée dans les nuages gris, La nature s'est endormie sans perdre une seconde.
Alors dans un élan de survit, Mon coeur s'est détaché, Il est parti au milieu de la nuit, Chercher l'amour et butiner.
Quelques belles de nuit aux couleurs de l'espoir, Posées là éphémères sur le bord du chemin, Que vous êtes jolies mes princesses d'un soir, Voulez vous me garder, je vous donne ma main.
Tout-à -coup le soleil étire ses rayons, Chassant la lune blonde et les nuages gris, Une journée ordinaire venue de l'horizon, Ouvrent les barrieres des plaisirs de la nuit.
César
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