Je suis sourde, aux caresses de la vie. Je m'étrille, sans douceur ni candeur. Je virevolte, juste je vivote. J'entends mes cris, je fais plus le tri, De ces pensées, toujours tassées. Je m'époumone, j'vais faire l'aumône. J'sais plus que faire, partir en guerre. Je sais j'm'enfouis, j'ai plus d'ouïe. J'attends l'aurore, puis je m'endors. J'attends l'espoir, l'espoir de croire. Plus boire la tasse, plus laisser d'traces. Vois la falaise, faut qu'elle me lèse. Vois donc les cieux, j'remercie Dieu. De ce vacarme, de ce pas calme. De m'être mis là , dans la pampa. De m'être mis là , toujours trop las. J'remercie pas, je perds mes pas.
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