Ce n’est pas seulement l’amour de ses enfants
Ni celui de son homme, ni celui de sa femme
Ni celui de ses animaux, qui sèchent bien souvent nos larmes
Qui confortent leur tendresse
Dans nos instants de détresse
Il y a sur notre planète différentes flammes
Qui nous amènent au bonheur
Si l’on réussit à le saisir à son heure.
Il suffit de prendre la route, et non avec déroute
La fenêtre ouverte sur le monde et la musique
Cet instant est unique
La littérature, essuyant nos ratures
Effaçant l’indicible, l’ineffable
Telle une arme
C’est le vent caressant, l’iode dans ses arômes
C’est le voyage, si l’on en fait le partage
L’odeur du bois brûlé
Qui s’envole tel un cheval ailé
L’amour c’est tout ce que l’on aime
Tout ce que l’on sème
Comme petits jardins de plaisirs
Prêts à entendre nos rires, ne plus gémir
L’amour, aimer et être aimé, c’est une multitude