Avoir le gout du mélodrame a du sens et un rôle.
Le malheur est un manteau qui protège.Il permet de choisir SON malheur.
Dans notre culture judéo-chrétienne le malheur est valorisé, (les derniers seront les premiers), le bonheur est suspect, il ne peut que se faire aux dépens de ...
Le malheur, dans notre littérature, est chanté comme esthétique et profond, le bonheur en revanche, est décrit comme superficiel et sans valeur.
Et surtout le malheur offre un avantage secondaire qui est le regard compatissant, l'écoute et la sympathie.
Et de plus être malheureux est un abri, puisque cela ne peut aller plus mal, alors que le bonheur lui peut disparaître soudainement.
Je suis malheureux, je suis regardé avec sympathie et je n'ai rien à perdre.
Le bonheur, lui, peut exposer à la perte, à la jalousie, au rejet, au doute .... Certains payent très cher leurs avantages et leur bonheur.
La sagesse populaire le sait, qui dit "pour vivre heureux vivons cachés"
Pour beaucoup, dans notre philosophie être heureux est un risque : "je suis trop heureux, je vais le payer "
Une coquille
Citation :
A vrai dire j'ai toujours en en tête
Texte très intéressant.
Merci