Madame, «Ma chimère, mon impossible étoile»
Votre cœur soupçonné d'avoir plus d'un vainqueur M’a fait pleurer de joie, de peine et de douleur Quand la rose et le lys à l'émoi l'avaient peint Je n’étais plus dès lors, qu’un affligeant pantin
Un bon ami m'a plaint, vous m'avez laissé plaindre Alors que mon devoir était de vous étreindre Moi je me languissais dans vos yeux langoureux Et nous passions alors des moments délicieux
Vous parliez d’amitié, quand nous parlions d'amour C'était alors pour moi un point de non retour « Je ne vous aime point, vous êtes trop pressant » M'avez vous dit un jour et mon cœur en saignant
A failli s’arrêter, l’épreuve était trop dure Il ne pouvait alors entendre cette rupture En fut-il un jamais que l'on vit s'approcher Plus près d'un tel bonheur, sans pouvoir y toucher
Celui qui se dérobe aux yeux de ses étoiles N’est-il point cruel, faut il y mettre un voile Mais il en est ainsi des amours impossibles La flèche de Cupidon, ne trouve jamais la cible
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