Je la vois poser ses doigts Sur les touches encore si froides Du piano dans le salon Et moi les yeux éteins, les mains moites
Juste deux notes qui se suivent Mais ne se ressemblent pas Une petite mélodie enivrante Que je n'oublierai sûrement pas
Je la vois encore, un grand sourire Le chant des notes qui aspirent la maison Je la vois encore, ses yeux qui m'attirent Où je me noie et ne me débats pas, sans raisons
Juste deux notes qui se suivent Mais ne s'entremêlent pas Une douce musique sans heurts Que je n'oublierai probablement pas
Je la vois assise alors qu'il n'y a plus rien Contempler les rayons du soleil Je la vois heureuse, le visage si lointain Contempler les choses disparues.
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