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Nouvelles : Profondes blessures :
Publié par dominic913 le 24-08-2013 14:00:00 ( 1069 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles



Il n'y a pas pire chose au monde que ces personnes qui se donnent le droit de juger et de condamner celui qui n'est pas comme elles. Il n'y a pas pire intolérant que celui qui se croit légitime à accuser de tous les maux de la Terre celui qui n'est pas comme lui, qui ne pense pas comme lui, celui qui ne vit pas comme lui. Il n'y a pas pire tyrannie que celle issue de cette croyance en l'absolue, l'unique, Vérité détenue par un seul individu ou un seul groupe d'individus. Il n'y a pas pire fanatique que celui qui est persuadé que ce en quoi il croit prévaut sur ce que pensent ou veulent les autres. Il n'y a pas pire sectaire que celui qui souhaite faire plier les autres à ses desseins.
Aujourd'hui, comme hier, j'ai été l'objet de l'intolérance de certains qui s'imaginent des choses qui n'ont jamais existées. Se basant sur des faits tronqués, sur des à peu près, sur des fantasmes mêlés de ressentiments, de peur, de rancœur, et d'ignorance plus ou moins assumée, ils cherchent à détruire ce que je suis, ce que je représente, les idées que je diffuse et que je partage avec ceux qui me lisent. Ils injurient, ils menacent, ils défient, ils terrorisent, ils tentent de dominer et de soumettre l'homme que je suis, et qui repousse sans cesse leurs assauts dont je me ris. Car, s'il y a une chose qu'ils n'ont jamais compris, qu'ils n'ont jamais admis, c'est combien je trouve ridicule de telles idées. C'est que je réalise combien la réflexion sur soi-même, sur l'étranger, est un concept bien loin de ce qu'ils considèrent acceptable au sein de leur Réalité.
Alors, tant pis pour eux. Je me détourne de ces personnes à l'étroitesse d'esprit indécrottable. Je méprise ces gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, qui se regardent le nombril en pensant qu'ils valent forcément mieux que les autres parce qu'ils font partie de la masse. Je me moque de leurs préjugés, de leurs interdits, de leurs rancœurs et leur hostilité permanente. Je n'ai que faire de leurs croyances, de leurs désirs de domination, de leur volonté de soumettre celui qui leur dit "non". Je poursuis ma route en cette mystérieuse Contrée à laquelle je m'identifie sans cesse. Je contemple ce Ciel, fasciné par les mille énigmes dont il est le détenteur. Je poursuis ma quête insatiable de Savoir et de Sagesse ; je m'abreuve encore et toujours aux sources de la Connaissance livresque afin de poursuivre ce désir d'élever mon âme au-delà des affres de cette humanité en laquelle je ne me reconnais pas, parfois. Et je sais que ce qui est le plus important, ce ne sont pas ceux qui tentent de me dicter ce que je devrais faire de ma vie, ce sont ceux qui m'acceptent comme je suis, et avec lesquels je peux partager mon amour immodéré, passionné, de la Connaissance universelle...
Dominique

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 27-08-2013 15:55  Mis à jour: 27-08-2013 15:55
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Profondes blessures :
Censeurs et juges, ... notre monde en est rempli et ce qui me désole est la propension actuelle de notre gouvernement et de notre société à développer des petits "curetons" qui nous abreuvent de conseils indésirables et si immodestes.
Toujours bien écrit.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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