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Accueil >> xnews >> Un amour de Belladonna (texte pour Tagazou faisant suite à « Digitaline ») - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Un amour de Belladonna (texte pour Tagazou faisant suite à « Digitaline »)
Publié par emma le 22-08-2013 17:17:10 ( 1439 lectures ) Articles du même auteur



Si vous croisez la belle dame
(A moi, messieurs les gendarmes !)
Ne vous fiez pas à sa suave peau lisse
(Mais que fait donc la police ?)

Ses yeux sont deux fleurs dilatées
(Au secours, messieurs les condés !)
Triste illusion pour nos pauvres nerfs
(A l’aide, mon commissaire !)

Dupés par l’atropine chérie
(Par ici, la cavalerie !)
Ses traits parasympatholytiques*
Trompèrent même les meilleurs flics

Nous pérîmes tous dans de beaux draps
(En avant, la grande armada !)
Tant elle donna de grands soupirs
D’amour brûlant à chacun de ces sbires





* oui, j’avoue que je suis allée le chercher dans le dictionnaire, celui-là !


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
tagazou
Posté le: 23-08-2013 10:25  Mis à jour: 23-08-2013 10:26
Plume d'Or
Inscrit le: 17-07-2013
De: aulnay sous bois
Contributions: 524
 Re: Un amour de Belladonna (texte pour Tagazou faisant su...
Merci Emma ! En plus astucieux ... Linguistique distinguée ! Je vais revoir mes empreintes vénéneuses...
Loriane
Posté le: 27-08-2013 14:53  Mis à jour: 27-08-2013 14:53
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Un amour de Belladonna (texte pour Tagazou faisant su...
Merci à vous deux, car enfin le jeu est délicieux ( et pourquoi pas délictueux s'il vous plaît ?)
Le duel allez ! nous entraîne, (et non, en traîne elle du aller )

Ses traits parasympatholytiques, alors ça c'est fort !! pour le placer dans un vers faut le faire !
Si on se nourrit du Vidal, on va bien se marrer en poésie, on y trouvera de jolis petits mots de 70 lettres au bas-mot !!!
Hi hi hi on s'amuse de sa muse à des mots amusants qui musent dans le temps.

Bravo et Merci.
emma
Posté le: 27-08-2013 20:24  Mis à jour: 27-08-2013 20:24
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Un amour de Belladonna (texte pour Tagazou faisant su...
Merci tous les deux !

Loriane, qu'on de me parle pas du Vidal ! Ayant malencontreusement ouvert un exemplaire illustré étant enfant, j'en ai gardé un traumatisme cuisant (ainsi qu'une sainte peur des maladies de la peau...)

Tagazou, tu peux laisser toutes les empruntes que tu souhaites, en ces lieux : nous les examinerons à la loupe !!
tagazou
Posté le: 27-08-2013 22:13  Mis à jour: 27-08-2013 22:13
Plume d'Or
Inscrit le: 17-07-2013
De: aulnay sous bois
Contributions: 524
 Re: Un amour de Belladonna (texte pour Tagazou faisant su...
Ah ! Mais je m'en aperçois! Finalement c'est bénéfique que d'être corrigé par toi et vous... Au sujet du Vidal j'ai eu la même hantise que toi ! A chaque page, une autre maladie et cette crainte s'est propagée en passant par l'horoscope et un signe que je te laisse deviner jusqu'à la rubrique nécrologique et autres kabbales .... AU FOU ! Amicalement mais pas contagieusement !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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