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Nouvelles : La combattante : Révélations (première partie : prologue)
Publié par aliv le 18-08-2013 19:20:00 ( 1365 lectures ) Articles du même auteur



Résumé : Dans la nuit du 18 août 2013, la Combattante meurt lors d'une mission.
Dés ce jour-là, la vie d'Alyssa va complètement être bouleversée à jamais. D'une vie paisible, sans encombres, ou juste ses amis et sa famille compte, va se changer à une vie remplit de morts, de tristesse et d'un combat perdu d'avance.

Prologue

18 aout 2013, Moscou

La boîte était bondée. De nombreuses personnes se déhanchaient au rythme de la musique, un verre à la main. À quelques mètres de la piste de danse, une jeune femme aux longs cheveux dorés déposa son verre vide sur une table basse. Elle posa les yeux sur sa montre. Les aiguilles affichaient une heure cinq du matin. Katarina se leva, attrapa son sac et se dirigea discrètement vers les toilettes. Sans perdre une seconde, elle retira sa robe rouge et enfila un pantalon ainsi qu'un haut noir. Elle attacha ses cheveux en un chignon négligé puis jeta le reste de ses affaires dans la poubelle. L'adolescente ouvrit la fenêtre, mais, au moment de sortir dans la rue faiblement éclairée, elle déchira une feuille de papier toilette, inscrivit « Alyssa Gérard » et la rangea au fond de sa poche. Elle enjamba l'ouverture puis sauta au sol dans un atterrissage parfait. Elle courut prestement jusqu'à un immeuble délabré. La jeune blonde s'y engouffra sans bruit. Avant de commencer à monter les étages, elle prit son calibre, le chargea et retira la sécurité. Marche après marche, la jeune femme observa les alentours, en évitant de faire le moindre bruit afin de ne pas être repérée. Sur le palier du dernier étage, elle s'appuya contre le mur près de la seconde porte et attendit. Elle se concentra un instant. Une voix féminine se fit entendre, lui indiquant qu'elle était près de la seule fenêtre de l'appartement. Une autre voix, plus rauque, plus autoritaire, lui parvint. Aux échos et au son, Katarina sut que la personne était au centre de la pièce. Elle patienta encore. Il manquait une personne. Avant de pénétrer dans le studio, elle voulait être sûre que les trois contrebandiers étaient présents. Elle était tellement concentrée sur la conversation qu'elle n'entendit pas l'homme qui arrivait auprès d'elle. Avant qu'elle n’ait pu réagir, une décharge électrique l'immobilisa. Une deuxième la fit se mettre à genoux et une dernière l'emmena dans une obscurité totale.


000

Le taxi stoppa devant le bâtiment. Le chauffeur descendit de son véhicule afin d'ouvrir la porte à sa passagère et de sortir les bagages, qu'il déposa sur le trottoir à côté de sa cliente. Cette dernière le remercia en lui tendant le montant de la course. Le conducteur remercia d'un signe de tête puis remonta dans sa voiture pour effectuer une autre mission. Au moment de démarrer, un bruit sourd puis un cri se firent entendre. Le toit de la voiture était subitement venu s'affaisser sur le pauvre homme. Il ouvrit la portière avec mal. Une main manucurée se présenta devant ses yeux, le faisant sursauter. Il s'extirpa de la voiture et tomba à terre. Il se releva maladroitement et découvrit le carnage : le corps sans vie d'une jeune femme aux cheveux d'or.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 04-09-2013 15:52  Mis à jour: 04-09-2013 15:52
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: La combattante : Révélations (première partie : pr...
Et bada boum !
Par les escaliers c'est plus sûr pour descendre ! Quel vol plané !

Un problème dans la première phrase :
Citation :

D'une vie paisible, sans encombres, ou juste ses amis et sa famille compte, va se changer à une vie remplit de morts, de tristesse et d'un combat perdu d'avance.

Une vie paisible, sans encombres, ou juste ses amis et sa famille compte, va se changer en une vie remplie de morts, de tristesse et d'un combat perdu d'avance.
La suite ...

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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