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Nouvelles confirmées : Le cannibale chapitre 16 partie 2
Publié par saulot le 24-05-2017 09:24:25 ( 841 lectures ) Articles du même auteur



Marco en ayant recours à ses capacités de déguisement, pris l’apparence d’un des hommes de confiance de Betham, il communiqua les renseignements qu’il avait glané à Alphonse. Ingrid Betham vêtue d’une robe jaune et d’une veste de même couleur, déambulait sur la place du marché des Impalides afin de tester sa popularité. Cette femme politique de quarante ans en paraissant moins de trente, grâce à la chirurgie esthétique. La présidente de la République avait subi cinq opérations pour modifier son physique. Aux accusations de superficialité à son égard, la femme politique rétorquait qu’il fallait vivre avec son temps. Alphonse tenta d’un immeuble situé à deux cents mètres de la présidente de la République de la viser. Le premier coup la manqua mais pas le deuxième qui tua au passage un de ses gardes du corps. Le protecteur tué était un colosse d’un mètre quatre vingt dix, qui avait la réputation de ne jamais s’énerver, même confronté à des insultes extrêmement blessantes. Betham fut transportée d’urgence dans un hôpital, où elle décéda suite à sa blessure mortelle au poumon gauche. Sa mort fut suivie de celle du fœtus de trois mois qu’elle portait. Personne à part Ingrid Betham n’était au courant même pas son mari, avant l’annonce officielle du décès de la femme politique.

L’assassinat de la présidente de la République eut un immense retentissement, une semaine plus tard, une manifestation en son hommage regroupant plus d’un million de personnes eut lieu. Les chefs de l’UMPD obtinrent trois jours de deuil national. Certains voulurent faire interdire définitivement le droit d’appartenir à une association anarchiste, et que la consultation répétitive de site internet vantant les idées des anarchistes devienne un délit. Les enquêteurs chargés de retrouver le meurtrier de Betham, avaient déniché à côté du fusil à lunette, ayant servi à la tuer, un dessin de trèfle peint à même le sol, des tracts anarchistes, et un message où figurait le plus célèbre des symboles anarchistes, un a majuscule encerclé. Bien que plusieurs groupes terroristes non anarchistes aient revendiqué l’attentat contre Ingrid Betham, et que des journaux comme l’Humanité avaient appelé à ne pas ne pas se laisser mystifier. Que les preuves désignant des anarchistes comme auteurs du meurtre de Betham, pouvaient très bien être une mise en scène pour égarer, la police et les services secrets arrêtèrent des centaines d’anarchistes.

En outre la parution de tous les journaux anarchistes français fut suspendue. Les dirigeants du PS, du PC et des Verts eurent beau appeler à la modération, en France une vague d’hostilité sans précédent contre les anarchistes eut lieu. Le simple fait d’avoir des amis anarchistes devint un motif de licenciement répandu. Des mesures anti-anarchistes très draconiennes faillirent être votées, notamment la création de prisons spéciales pour les anarchistes. Heureusement le successeur d’Ingrid Betham, le président du Sénat Anthony Galvin s’y opposa. En outre même si l’UMPD dominait l’Assemblée Nationale, et que nombre de députés de la droite, voulaient transformer en enfer la vie des anarchistes français ; la Cour européenne de justice cassa la majorité des dispositifs mis en place par les fanatiques de l’UMPD. Alphonse avait été très minutieux, il avait planifié pendant deux ans l’assassinat d’Ingrid Betham, et s’était entraîné cinq heures par semaine au tir durant dix huit mois, avant de se décider à tirer sur sa cible. Le fait que le tueur au trèfle soit associé aux anarchistes bien qu’Alphonse le meurtrier les déteste, ne dérangeait pas l’assassin, ce qui comptait le plus pour lui était de nuire le plus possible aux associations anarchistes. Alphonse le tueur au trèfle avait une lourde rancune à l’égard des anarchistes car un cousin qu’il adorait comme un frère, avait été tué lors d’un attentat commis par un anarchiste.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 04-09-2013 15:35  Mis à jour: 04-09-2013 15:35
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9500
 Re: Le cannibale chapitre 16 partie 2
Et le voici préoccupé de politique maintenant...!
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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