Regards sur le vide de leur vie Les anges pouilleux songent A ces jours fragiles qui les rongent De la crasse qu’entretient leur survie
Enfant tu ne voles, chipes-tu pour survivre Pourquoi te condamner, toi l’intransigeant De ce crime fallacieux d’être un indigent Dans l’exercice de ton droit universel de vivre
Toi l’innocent, l’humanité te protège-elle Quand seul te voilà jeté, aux caprices des pourris Serviteur oppressé de leur grand profit Ils te détruisent au savoir de leur bagatelles
Repus et nantis ils se fabriquent des alibis Pour l’aide frauduleuse qu’ils te prodiguent Pour mieux assouvir leur soif de mille intrigues Qui te mènera inconnu vers ton dernier mouroir
Humanité protège tes enfants, d’un don de bonheur Ne les instruit pas, de la haine de l’incivile rue Qui laissera indélébile ce mal, rognant le bien en leur vue Quand adultes ils auront souvenirs de leurs terribles peurs
Humanité dépose ce grand cadeau, au cœur de tes enfants Ordonne que paix soit, pour qu’ils participent à de sages jeux Enfance à jamais tranquillisée dans des bras enjoués Quand la grande amitié rassemblera tous les vivants. ☼₣€
|