Dans sa flasque de plastique Le vin triste se morfond Avec l'air d'un éthylique Qui aurait touché le fond...
Chapeauté de cellophane Un bouquet cadeau défunt Le pétale qui se fane Exhale un dernier parfum
Et ma poupée synthétique Que je gonfle par l'anus Avec ses poils acryliques M'électrise le phallus
Ô ! Musset quelle misère ! A l'époque du tergal De la fibre élastomère Que d'ouïr ce madrigal
Où tu prônes que l'ivresse N'a que faire du flacon Et qu'ensuite la maîtresse En amour vient en second
Imagine j'anticipe Ta compagne George Sand Une adepte de la pipe Engoncée dans le rilsan
Tu dirais comme moi-même Mieux vaut parée de volants Dans la soie celle qu'on aime Que dans un autocollant...
Mieux vaut cent fois ma maîtresse Que ma poupée à la con ! Comment concevoir l'ivresse Si rend triste le flacon !
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